Syrie, entre deuils et décombres

Depuis 2013, Ameer Alhalbi (pseudonyme adopté pour raisons de sécurité) documente l’horreur de la guerre qui s’est abattue sur sa ville natale d’Alep en Syrie. Lui qui, avant le conflit, se rêvait joueur de foot professionnel, est devenu photographe indépendant. Une façon de s’engager et de témoigner de ce que la population, ses proches et ses voisins subissent.

Ses photos ont très vite été diffusées à l’international, notamment par le biais de l’AFP. En décembre 2016, le magazine Polka décerne le Prix du photographe de l’année à tous les reporters syriens. Quelques mois après, il reçoit personnellement le deuxième prix de la catégorie Spot News du World Press Photo.

Ameer Alhalbi a quitté Alep et la Syrie avec sa mère en décembre 2016. Son père et son cousin n’ont pas survécu. Il est depuis installé à Paris, où il continue à travailler comme photographe. En 2019, il est diplômé de l’école de photographie Speos. Son travail a été publié par les agences de presse AFP, Anadolu et Getty Images. 

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